A ce moment de ma vie, j’ai réalisé que je me suis encore trompé une fois de plus sur mon choix de métier ! j’étais au bout du rouleau. Au fond du gouffre, j’ai commencé à perdre confiance en moi et à me dévaloriser.

Je pensais que je ne trouverai jamais un métier où je pourrais m’investir pleinement et m’épanouir professionnellement.

Je pensais que j’étais condamné à occuper des jobs alimentaires dénués de sens pour subvenir à mes besoins.

Je craignais de devoir continuer à subir ma vie plutôt que de la vivre pleinement tout en étant convaincu, à cette époque, que la confiance ne pouvait pas s’acquérir. Pour moi, dans la vie il y avait les gens qui ont confiance en eux et qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent et les autres qui subiront leur vie professionnelle dont je faisais partie.

Je manquais cruellement de méthode. Alors une amie m’a suggéré de prendre une feuille et un stylo et de noter mes qualités et mes défauts.

J’ai commencé à faire l’exercice, et je n’ai pas hésité à demander l’avis de mon entourage ; Cela m’a d’ailleurs beaucoup aidé.

Cet exercice tout simple fut la première étape importante de mon cheminement et de ma quête de sens. Le simple fait de poser tout cela sur un papier a commencé à me donner de la visibilité sur des métiers qui pouvaient me correspondre

De mes qualités, il en ressortait : l’empathie, l’écoute active, l’honnêteté, la loyauté, la générosité, l’altruisme, un très bon relationnel, une personne de bon conseil et le goût pour les relations humaines.

Mes défauts étaient : le manque de confiance en moi, la procrastination, le manque d’anticipation, le manque d’organisation.

A partir de mes forces, j’ai réalisé qu’il me fallait un métier où je me sentirais utile. Un métier où l’humain est au centre de toutes les préoccupations, un métier où mon écoute et mon empathie pourraient servir à accompagner durablement les autres, un métier ou je pourrais avoir un impact positif sur les gens.

Ce qui s’est produit à cette époque de ma vie, c’est un changement incroyable d’état d’esprit.

A partir du moment où je savais ce que je voulais, tout est devenu clair et ma motivation s’en est trouvée décuplée. J’avais enfin un but dans la vie ! Et ça change tout.

Alors j’ai commencé à chercher des formations et à me renseigner sur les possibilités de financement qui existaient.

J’ai mis deux ans pour concrétiser mon projet professionnel mais chaque action que je posais et qui me rapprochait de mon but me rendait encore plus fier et me permettait de gagner en confiance en moi et en mes capacités.

Pour financer ma formation, le FONGECIF exigeait de ma part d’avoir été salarié pendant 24 mois durant les 5 dernières années. Il me manquait quelques mois, j’ai donc dû occuper un emploi d’assistant commercial pendant 9 mois supplémentaires pour être éligible à ce financement.

Cela ne m’a pas stoppé dans mon élan, j’étais maintenant persuadé que ce n’était qu’un obstacle parmi tant d’autres que je pouvais aisément dépasser ! Lorsqu’on sait ou on va, tout devient possible …

Pour valider mon projet professionnel, j’avais effectué plusieurs enquêtes métiers avec des professionnels de l’accompagnement à l’emploi et j’avais fait des recherches sur le marché de l’emploi et les perspectives d’avenir.

J’ai constitué un dossier en béton et le financement m’a été accordé ! C’était le début d’une aventure passionnante, enrichissante et pleine de sens.

J’ai accompagné pendant 6 ans des centaines de demandeurs d’emploi et de salariés précaires à élaborer un projet professionnel qui leur correspondait et à le mettre en œuvre jusqu’à l’accès à un emploi durable. J’accompagnais les demandeurs d’emploi de longue durée qui cumulent plusieurs freins (chef de famille monoparentale, problème linguistique, manque de qualification, problème d’orientation…).

Je les aidais à avancer pas à pas, à développer leurs compétences et à gagner en confiance. J’ai vu leur vie changer du tout au tout et je me suis nourri de leur reconnaissance.

Ce que j’ai observé pendant toutes ces années c’est que le point de bascule se situait dans la majorité des cas lors de la validation du projet professionnel.

En effet, à partir du moment où le projet professionnel est clairement identifié, il y a vraiment un déclic qui se produit qui vous donne l’énergie nécessaire pour aller jusqu’au bout.

Voyez bien, ce n’est donc pas un hasard si je me retrouve là en face de vous, on ne comprend jamais aussi bien les choses que lorsqu’on les vit…

Aujourd’hui j’accompagne des personnes qui souhaitent s’orienter ou se reconvertir pour enfin choisir le métier qui leur correspond vraiment, mon métier me passionne et je suis convaincu que je peux vous aider.